L’ours fait partie de la biodiversité Pyrénéenne
Histoire de l’évolution des populations
Déclin dû à la destruction jusqu’à la fin du 20ème siècle, puis restauration grâce aux réintroductions.L’ours brun, présent sur l’ensemble du territoire français jusqu’aux alentours de l’an mil, a progressivement disparu sous les effets conjugués du défrichement, de sa destruction et d’une chasse lucrative excessive dont il fut l’objet.
Au début du vingtième siècle, il disparaît des Alpes pour ne plus subsister que dans les Pyrénées, où leur nombre est déjà inférieur à la centaine.La chasse à l’ours n’a été
complètement interdite en France qu’en 1972, et les premières mesures de protection datent du début des années 1980, alors que la population était déjà en dessous du seuil de viabilité.
Les Pyrénées ont la capacité d’accueillir une population viable loin d’être atteinte aujourd’hui
Le massif pyrénéen est une montagne d’une biodiversité exceptionnelle, reconnue par les inventaires scientifiques et les instances officielles de la France, de l’Espagne et de l’Europe, comme le montrent les espaces protégés et le réseau Natura 2000, en particulier.Dans les Pyrénées, l’ours brun utilise au cours de son cycle annuel, les espaces non boisés du fond des vallées et des quartiers de granges, les forêts, les clairières, les pâturages supra forestiers et des cols situés à plus de 2000m d’altitude.
Les meilleurs habitats, aptes à accueillir la reproduction, recouvrent plus de 12 000 km². Les deux noyaux de présence actuels (central et occidental) et les territoires qui les séparent comptent une bonne densité de ces « bons » habitats.
Les « biotopes » à ours : leur milieu de vie
Forêts :
abri, nourriture (fruits charnus, glands, faines, châtaignes, insectes…), reproduction.
Lisières et pâturages d’altitude :
nourriture saisonnière (conopode, myrtilles, herbe,…).
Cols :
changement de vallée pour alimentation, repli, rut…